Françoise Niel Aubin, artiste.

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800 signalements, au sujet de la minute de silence demandée, pour le crime de Samuel Paty.

apifnielaubin Par Le 02/02/2021 à 06:45

 Comme on dit vulgairement, « on nous balance le bébé », comme ça, sans nuances, et sans  savoir si les profs concernés, ont commencé à bosser sur le sujet ou pas.

 Il est bon de noter, que le problème s’est posé uniquement au niveau du collège, ce qui démontre alors, que selon l’âge concerné, et la capacité à penser, et à réfléchir pour élaborer une pensée qui serait vraiment personnelle, à eux seuls, suffit à résoudre le problème.

 La question, que ça incite à me poser, serait la suivante….

 Je ne suis pas prof, « tant mieux », diraient certains, peut être , qui sait ?

Au moins, ma position présente elle l’énorme avantage justement, de pouvoir tenir des propos, qui ne risquent pas de me nuire professionnellement, et par ce fait, de dire tout haut, ce que d’autres pensent tout bas,  surtout s’ils sont profs.

 La question, donc, qui me vient, serait de savoir si parmi les plus frondeurs, à avoir revendiqué de ne pas respecter cette minute de silence, se trouvent d’avantage d’élèves très éveillés intellectuellement, ou bien plutôt passifs, version « rebellions à deux balles », avec une  évidente mauvaise volonté, à vouloir en débattre ?

  Pour être plus précise, « je refuse, de respecter la minute de silence, beaucoup plus pour suivre mes potes, que par conviction personnelle ».

Ils revendiquent le fait que Samuel Paty, « n’aurait pas du »…..

Il faut veiller alors à prêter plus d’attention alors, à ceux qi se taisent et sont en vérité, les têtes de classe, car il est probable que déjà,  ce phénomène soit observable, quelquefois.

Est-ce qu’il connaissent vraiment la religion qu’ils revendiquent, comme la leur , l’islam ?

 Ne pas hésiter à leur rappeler, qu’ils  en ont (ce qui n’est que la vérité),  qu’une image parfaitement survolée….

  Utiliser mon travail, sur la toxicité des livres sacrés.

  Je sais,  sous couvert de laïcité, les profs sont sensés à ce titre,  ne pas parler de religion.

    Mais on ne peut pas traiter d’un sujet, qui pose problème, sans aller jusqu’à appeler les choses par leur nom. Et quand les profs se retrouvent en face du problème, et que ce sont certains élèves, qui à ce titre, revendiquent l’islam, pour mépriser la liberté d’expression, il faut bien poser les choses sur la table., et je n’ai aucun doute, sur le fait que bien des profs le font, et ce que faisait Samuel Paty, justement.

 Il faut ensuite, elargir le débat sur les religions en général, pour contourner la stigmatisation.

 Car dans mon livre, aucune religion n’est épargnée.

 Pourquoi, ne pas évoquer le fait, qu’ils n’ont pas choisi leur religion, eux, en temps que personne, et que quand ils croisent un gamin de leur âge, qui porte une kipa, ou un autre,  d’un milieu, ou d’une religion autre que la leur, EUX NON PLUS N’ONT PAS CHOISI LEUR RELIGION…..

 Leur demander, individuellement, s’ils trouvent normal qu’un juif, qui aurait envie de ne pas adhérer à son culte, et ne plus aller à synagogue, ou un chrétien, qui ne veut plus aller à la messe, est ce qu’ils trouvent normal, qu’on les autorise, ou pas ? qu’est-ce qu’ils en pensent ?

 Si, d’ici quelques années, ils ont envie de faire telles études ou telles autres, est ce qu’ils vont trouver normal, qu’on leur déconseille et qu’on les entrave, au prétexte qu’ils sont musulmans , ou qu’ils viennent d’une cité ?  Est-ce qu’ils ne sont pas en droit de revendiquer, d’avoir envie de faire tel métier ou tel autre ?

 Ce qu’il faut parvenir à générer, c’est la prise de conscience, qu’ils doivent atteindre, relativement au fait que certains, voudraient penser à leur place, et qu’ils sont en droit aussi, eux d’élaborer leurs propres pensées, quelque soit le sujet.

 Je suis une fervente défenseuse de la laïcité.

 Mais une laïcité, qui ignore le fait religieux, est une laïcité qui va droit dans le mur. Parce qu’aborder le fait religieux des la primaire sous l’angle philosophique, est à mes yeux le seul moyen d’apprendre la tolérance.

 En vérité, la vraie question que doivent se poser les parents, aujourd’hui, est la suivante :

 « Est que la tolérance, vis-à-vis de ceux qui pensent autrement, ou qui pratiquent une autre religion que la leur, est une véritable valeur à leurs yeux, ou pas, et j’ose l’affirmer une valeur qui à mes yeux est républicaine » ?

 Pourquoi, je pose cette question, parce qu’hier encore, j’entendais aux infos, l’augmentation des inscriptions, dans les écoles confessionnelles.

 La question, que doivent se poser les parents, qui en sont là, aujourd’hui, doit être la suivante :

 « Pour quelle raison, est ce que j’éprouve le besoin d’inscrire mon enfant dans une école confessionnelle, qu’est ce que j’ai à reprocher aux écoles publiques, du pays, que j’ai choisi pour venir y vivre ? »

 Est-ce que c’est parce que je trouve salutaire de savoir qu’éventuellement, dans cette école confessionnelle, on va apprendre à mon enfant, le livre sacré qui y correspond, sachant d’autre part, qu’il s’y trouve, bien des choses qui sont parfaitement toxiques, pour mon enfant, mais que je suis trop lâche pour le reconnaitre  ? (j’ai des preuves, si vous le voulez, ça va bientôt sortir en livres, sous le titres, ‘  « toxicité, des livres sacrés »)….

 Est-ce que c’est pour une autre raison ?  quelque chose,  peut être, que ma religion, pourrait apporter à mon enfant, et que moi, en temps que parent, je suis incapable de lui inculquer, en temps que valeur morale, parce que je préfère m’en remettre à des chefs religieux pour combler mon incompétence, en temps que parent » ?

Conclusion…..

 En me levant, ce matin, tôt, parce que je suis une lève tôt,  ayant décidé, d’y bosser aujourd’hui, je me disais, que je devais penser aux profs… parce que ma fille ainée, est enseignante, elle aussi. Mais que les vrais personnes, à qui il faudrait poser la question, ça serait, aux parent, des enfants concernés, bien plus, encore, qu’aux élèves eux même.

 Je vais vous raconter un truc….

 

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