Au delà de morale, pourquoi l'inceste est il condamnable ?
Oui, j'imagine bien que certains peut être, se demandent, comment on peut se poser une telle question.
Je n'ai rien contre la morale, de façon générale, contrairement à certains bien pensants, qui loin de l'assumer, n'en demeurent pas de fervents défensseurs, de cette derniere, quoi qu'ils en disent, mais qui au demeurant, il faut le reconnaitre, si j'en crois leurs textes, ne se privent pourtant pas de délivrer certains messages...
A leur corps défendant, quelque soit la morale d'une histoire, d'une chanson, ou de je ne sais quoi d'artistique, il faut bien reconnaitre, qu'en aucune façon, c'est à l'auteur de revendiquer un tel trait de caractère.
Si j'effleure là le milieu artistique, c'est précisément, parce que c'est aussi dans ce milieu, qu'on s'est cru autorisé, ou qu'on se croit encore autorisé, à parler ce problème d'une extrême gravité, avec une légèreté, qui précisément, en font frémir plus d'un.
Je vous recommande sur ce point, l'intervention de Christine Angot sur ce sujet, il y a quelques jours, sur France Inter, qui est particulièrement éloquente.
L'inceste est un crime, parce qu'un garçon, un ado, un adulte masculin, n'a aucun droit d'usurper la place, d'un futur potentiel amoureux, ou partenaire sexuel simplement, et je ne parle pas là, de génétique, mais bien de l'image paternelle, que l'enfant perçoit, non pas exclusivement de la part de son père, ou du substitut paternel, quelqu'il soit, au sein d'une famille.
N'importe quel enfant, a besoin d'une image paternelle, sur laquelle il doit pouvoir compter, pour y trouver la sécurité, et une identification dont il a besoin...
Des lors qu'un ainé, ou qu'un frère, fait de son enfant, de son fils, de sa fille, de son neveux, de sa nièce, un partenaire sexuel, alors, tout s'ecroule dans l'esprit de l'enfant, qui ne peut plus en aucune façon, se reposer sur cette image, pour y trouver la sécurité, dont il aurait besoin.
Pire, bien pire que celà, puisqu'à partir de ce jour, l'image paternelle, y compris quand ça ne serait qu'un substitut paternel, est devenu par le mensonge, (ça sera notre secret) et la manipulation, son pire ennemi.
Comme on peut le voir, l'inceste n'est pa condamnable, pour de vugaires raisons de morale, mais bien au contraire, de façon absolument indaignable, dans l'objectif de dénoncer les pires ordures, que les familles, peuvent contenir en leur sein.
17 février 2021.
Hier matin, un teloignage bouleversant, d'Audrey Pulvar.
J'ai laissé quelques commentaires sous la vidéo.
Ce que je trouve incroyable, c'est qu'on puisse être assez con, pour ignorer ou chercher à comprendre, qu'à l'âge d'être un enfant, on ne soit abslument pas capable, d'intégrer l'idée même que son père ou sa mère, puisse être "toxique", pour soi, ou pour d'autres enfants.
Et pour cause, un père, une mère, c'est fait pour nous protéger....
Etre con, dans une proporion telle, qu'on cherche à exploiter ça, à des fins, politicienne, franchement, je suis sidérée. Comme si, à ses yeux, ça n'étit pas, depuis toutes ces années, j'imagine, assez lourd à porter.
Même si j'apprenais des choses simillaires au sujet de mes adversaires politiques, instinctivement, au grand jamais je ne me permetrai une chose pareille.
« J’ai aperçu sa tombe un matin, il y avait un garçon et une petite fille.
Elle tenait encore cette énorme pelle de chantier à la main.
C’est à coup de pelle, comme Dupontel, qu’elle l’a tué.
Ce fût long.
Elle est courageuse, cette petite fille.
Pas étonnant, que depuis 20 jours, elle ait eu tant de mal.
Mais ça y est, c’est sûr.
En même temps, se superposait l’image d’un garçon, torse nu, au beau milieu du champ de coquelicots…..
Et à chaque coup de pelle dans la gueule, qui approchait le sanglier de l’agonie, une fleur de coquelicot s’épanouissait sur le torse du garçon.
C’était au lever du jour.
Le soleil, horizontal dardait ses rayons à travers les pétales, et quand le sanglier fût dans la tombe, on ne distinguait même plus le garçon au milieu du champs de coquelicots.
Il n’était plus que coquelicots ».
Il s’agit d’un calligramme, que j' ai peint, aux alentours de 40 ans, d’une importance fondamentale dans mon histoire, puisque par cet acte, j'ai réussi à éloigner définitivement la toxicité d’un traumatisme subi pendant mon enfance, à l’âge de neuf ans, où je fûs victime d’un pédophile.
A plusieurs reprises déjà, suivie en psychothérapie à l’époque, j'avais écrit ou réalisé certaines choses artistiquement, témoignages en divers endroits sur internet, poèmes, et même une chanson.
La charge émotionnelle ressentie, quand je peignis ce calligramme fût telle, que ce faisant, je réalisais l’incroyable prouesse, que ça représenterait alors.
J'avais écrit un petit scénario, et le racontais dans ce calligramme.
Au début, en haut du tableau, le texte est emmêlé de ronces, symbole de la souffrance.
Puis, au fur et à mesure des phrases écrites à l’aquarelle, je prenais conscience que je tuais littéralement ce qui me rongeais, ce traumatisme qu’est la pédophilie.
Je tuais le pédophile à coup de pelle symboliquement, (comme Dupontel dans Bernie), au point qu’une fois terminé le calligramme, ce fût comme si j'avais eu à côté de moi, le cadavre du pédophile. C’était vrai, au point que je n’ai pas signé le calligramme, (un acte manqué, je suppose, qui en dit long, c'est bien plus tard que j'avais pris conscience de ce detail)d’une part, mais qu’en plus, je ne pouvait conserver ce tableau dans mes murs, même si mon atelier, n’était pas à l’intérieur de mon domicile, mais dans un bâtiment, à proximité.
Ecrivant à mon ami Thomas Fersen qui me lisait régulièrement, consciente de l’incroyable prouesse que je venais de réaliser, je lui expliquais et l’avertis que je déposerais le calligramme en question, chez son producteur, « Tôt o tard » à l’époque, ce qui fût fait promptement.
Depuis ce jour, c’est Thomas Fersen, qui est dépositaire de cet incroyable prouesse. Ceci me semblait d’autant plus légitime, que dans le petit scénario, c’est moi seule, qui tenais la pelle, et portais les coups, alors que lui était présent, enfant à mes côtés. Au fur et à mesure que les lettres apparaissent, vers le bas, le sens de la lecture, les ronces disparaissent, le ciel devient plus clair, pour finir sur le torse du garçon (Thomas Fersen, enfant, à mes côtés), qui se confond avec les coquelicots. « Il n’était plus que coquelicots ».
Un detail...
Je suis actuellement en train de référencer l'ensemble de mon travail pictural, pour qu'il puisse être mis en vente, de façon protegée sur internet, sur le site suivant:
Considérant le fait que la peinture de ce calligramme, est bien antérieure au début de ma démarche de numérisation de mes oeuvres, ensuite, je n'ai jamais pu être encore en possession de cette oeuvre, qui me fût salutaire, pour la faire numériser, et ainsi, pourvoir la proposer à la vente sur ce site.
J'ai demandé à Thomas Fersen, il y a quelques années, en lui expliquant ma motivation, de me la prêter, pour pouvoir procéder à cette numérisation, mais sans réponse jusque là.