Françoise Niel Aubin, artiste.

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Corinne Masiéro, parle de la rue et des femmes, sans abris.

apifnielaubin Par Le 14/03/2021 à 09:11

Dans Justice....

https://www.facebook.com/brutofficiel/videos/2142281772502312

 Au moins, "ça c'est fait"...

   Oui, j'ai entendu, au sujet des césars, avant hier soir. Franchement désolée, mais on veille à ce que ce soit, décidément, aux antipodes de mes preoccupations, et présentement, je recherche un moyen de ne pas me réveiller, en pleurs, à 2h du matin...

CESARS 2024, on corrige le tir.

Je serai tentée de rajouter, "et bien ça n'est pas trop tôt".

 Inutile d'épiloguer, juste revoir les moments forts. Je vais trop peu au cinema. Plus précisément,  je regarde trop peu de films, en général, par manque de temps, mais pour moi, c'est au cinema et pas ailleurs plutôt qu'à la maison, où "ça n'a rien à voir".

Un métier en devenir, c'est "coordinatrice d'intiité".

 Je ne sais pas si la formation existe deja, mais de toute evidence,  c'est un métier qui est appelé à se developper.

  Il va falloir veiller à ce que ça tienne la route par contre, parce que si l'on observe comment les choses évoluent dans le manequinat, quand la profession va faire son marché aux bestiaux, (clin d'oeil au salon de l'agriculture) dans les camps de refugiés, pour les renvoyer ensuite dans leur camps, parce qu'elle n'ont pas fait l'affaire, pour quelques centaines d'euros, et une fois  revenues à la case "depart", on leur envoie en plus la facture, il reste un bon bout de chemin à faire.

 Parce que jusqu'à preuve du contraire, les mannequins sont toujours aussi cadavériques et aussi peu souriante, en général, enfin comme de simples cintres, et je ne vous parle pas du reste......

 Je veux dire que mannequinat et cinéma, sont deux secteurs artitiques, qui ont pour similitude d'être de véritables miroirs aux alouettes, et ça n'est pas avec internet, que les choses s'arrangent.

 Il ne faut pas perdre de vue, qu'il y a beaucoup d'argent en jeu, et que si les choses changent, non pas uniquement dans l'emballage et la médiatisation, par l'effet de la mondialisation qui est incontournable, jusqu'à preuve du contraire, rien ni personne encore, ne peut empêcher des décideurs peu scrupuleux, d'aller recruter à l'etranger, là où la loi est plus permissive, y compris en allant y tourner ses films, pour ces mêmes raisons.

 En somme, ça n'est pas parce que le salon de l'agriculture a ouvert ses portes, hier, et que cette année une fois de plus, il n'y a pas de volatiles, pour cause de grippe aviaire, que la poule aux oeufs qui ne dort que d'un oeil,  se serait assoupie.

https://www.initiales.org/livre/20378163-la-poule-aux-ufs-ne-dort-que-dun-il-francoise-niel-aubin-sydney-laurent

https://www.radiofrance.fr/franceinter/judith-godreche-intepelle-le-cinema-francais-depuis-quelques-temps-je-parle-mais-je-ne-vous-entend-pas-3388900

 2000 temoignages, en quatre jours, ça parle, ça, non ? Admirable.

 Je réponds, aux commentaires, sur X, parce que comme on dit "y'a du grain à moudre".

Bertrand Cantat, Adrien Quatennens, et autres......

Bertrand Cantat, Adrien Quatennens, ou autres….

Dénoncés, jugés médiatiquement, jugés, et condamnés, ou pas…. Et ensuite ?

 Je sais ce que diront certains, que le degré de gravité, en aucune façon n’est comparable, selon un critère de gravité.

 Dans les faits, un coup ou des coups portés, risquaient dans un cas comme dans l’autre, de donner le pire, ce qui a conduit à la Mort de Marie trintignan.

 Quand le processus  de Justice va jusqu’au bout, et que ces personnes, une fois condamnées, ont purgé leur peine, la Justice est passée, quand il y a eu plainte, et la peine a été exécutée.

 Je comprends que certains, certaines plus encore, considèrent qu’il est indécent, et irrecevable, que ces hommes, (parce que les faits démontrent, que plus souvent, ce sont des hommes qui s’en rendent coupables), reprennent leurs activités antérieures, qu’elle soit artistique, ou qu’elle soit politique.

 Le souci alors, est d’ordre philosophique et sociétal de la plus haute importance, parce qu’il interroge les raisons profondes qui aient justifié, que cette plainte, ait, un jour, été déposée.

 Il interroge, alors le rôle que de façon inconsciente, l’on souhaite voir endossé par la Justice, où se trouve mêlé alors, une forme de revanche personnelle, là, où en vérité, elle devrait ne pas dépasser, au contraire, le cas qui est jugé.

 En somme on pourrait appeler ça « faire exemple ».

 Que cette position soit observée de la part des plaignants eux même, est davantage compréhensible, bien que regrettable, mais qu’elle le soit au-delà, dans la société, me semble beaucoup plus inquiétant, parce qu’elle remet en cause, le rôle prépondérant pourtant de l’ensemble de la Justice.

Si j’aborde ce sujet en mettant en parallèle le politique et l’artistique, c’est que précisément, ce parallèle induit dans un cas, comme dans l’autre, la notion de notoriété et interroge, ce que j’appelle l’exemplarité, de l’un comme de l’autre.

 Je ne prétends pas, pour l’artistique, que l’exemplarité soit aussi nécessaire, qu’elle le soit en politique.

 Oui, je suis une artiste, et pas une politique.

 Mais si l’on observe ce que ça induit dans la psychologie de l’individu, qui sert littéralement de soutien voir, de référence, parce qu’on a tous besoin de modèles pour se construire, alors, on est bien contraints d’admettre que se rapprocher d’une conduite que je qualifierai de « moins toxique possible », est pour le moins souhaitable.

 Ce que ça interroge d’ailleurs en premier lieu, et c’est ainsi que l’idée de cet article m’est venu, hier, réside dans le fait, qu’au prétexte que l’on jouit d’une certaine notoriété ou d’un statut particulier, on se considère alors autorisé(e) à commettre certains délits ou crimes.

 On peut appeler cela, « le syndrome du pouvoir ».

 La question a se poser alors, pourrait être, « est ce que le « prétexte » artistique, pèse plus ou moins lourd, que le « prétexte » politique ?

 Du côté des potentiels accusés, je pense au milieu du cinéma, il semble bien que oui, puisque la zone grise qui veut qu’à chaque nouveau projet, et donc, à chaque occasion qui se présente, à un réalisateur, où il y ait potentiellement abus de pouvoir, l’avenir, se trouve remis en cause, par un nouveau contrat, à chaque nouveau projet, ce qui ne se produit pas, dans le milieu politique, par exemple, ou de façon moindre.

Dans le milieu artistique, la nature même du projet, induit de toute façon, une zone grise, qui autorise, quoi qu’on en dise, toutes dérives imaginables, version, « au moins comme ça, on va bien voir, ce qu’elle a dans le ventre »….

 Nul doute, qu’avec un tel raisonnement,  ces dérives se produisent, et que tout ce qui est si crasseux, au sein du cinéma, n’est pas encore sorti, sinon, comment justifier que le soir de la cérémonie des césars, le silence fût si pesant, comme l’a dit si justement, Judith Godrèche ?

 Sur le plan politique, l’aveuglement du puissant il me semble, est moins risqué…

 Ceux qui ont le pouvoir sont moins aveuglés, et savent pertinemment, quand ils abusent de leurs pouvoir, ou pas….En ce sens, ils sont moins pardonnables….

 Mais  ne suis-je pas, là, en train d’absoudre de potentiels prédateurs sexuels, au prétexte, qu’ils sont artistes ?

 Non, je ne crois pas, je ne fais qu’expliquer, et expliquer n’est pas absoudre ou être aveuglée.

 Evidemment que dans un cas, comme dans l’autre, la gravité est exactement la même.

 Mais je crois, que c’est en décortiquant, les tenants et aboutissants de l’origine des dérives, qu’on peut avancer, parce qu’il n’y a que par ce moyen, qu’on peut en amont, mettre sur pied des parades, pour mieux s’en prémunir. Voilà, pourquoi, j’explique ceci, ce matin.

MeToogarçons, meToo dans les médias,

https://www.lepoint.fr/culture/metoogarcons-quel-est-ce-nouveau-mouvement-qui-prend-de-l-ampleur-28-02-2024-2553819_3.php

01 Mars 2024.

 Me Too, dans les medias.

https://www.france.tv/france-2/envoye-special/5769516-gerard-miller-les-plaintes-s-accumulent.html

 Personnellement, j'appréciais assez le monsieur, jadis, enfin, à l'epoque je veux dire, parce qu'il présentait l'aventage de vulgariser assez bien, ce qu'il connaissait, étant prof de faculté, dans sa specialité.

 C'est hyper important, le vulgarisation, parce que ça offre l'opportunité, de rendre accessible des domaines, qui ne le sont pas, aux yeux de la majorité, dont je fais aussi partie.

 Pour autant, étant personnellement une assez bonne communicante, je suis la première à me méfier, devant quelqu'un qui est encore plus doué que moi sur le sujet, ou plus précisément, je détecte assez facilement, quand cette hyper communicabilité, aurait des fins peu recommandables.

 C'est vous dire à quel point, j'attends certains politiques au coin de la rue !

Pour autant, en ce qui me concerne, son efficacité dans son domaine, remportait l'adhésion.

J'ai le souvenir, ayant assisté à une émission où il etait présent, ou l'ai je vu à la télé, dans un extrait d'une caméra qui balayait le plateau, je ne sais plus, je me souviens m'être fait la réflexion, qu'il semblait comme un coq, devant sa basse cour, quand il passait devant son public, je veux parler de la bande d'etudiantes, qui ne manquait pas d'assister à chacune de ses apparitions, quand il était chroniqueurs, et m'être fait, la reflexion, "heureusement, que la déonthologie est là, pour veiller au grain". Je vous jure, que je n'invente rien.

 Comme j'etais naïve....Petite précision, il n'était question là, que d'un ressenti, et je ne l'ai  vu parler à personne, ou remettre un billet ou quoi que ce soit d'autre à quiconque....

 Juste, un coq qui paradait devant ses poulettes,  ces dernieres,  n'étant pas en pamoison je précise, mais juste davant un maitre, au sens le plus noble qui soit, et qui helas, bien au delà, d'un contexte télévisuel, autorise trop souvent le maitre en question, à abuser de ce pouvoir là....

 Et c'est bien là, qu'est l'os, comme disait Médor.

 Certes, pour qui que ce soit de célèbre, il est compréhensible d'être flatté(e), de voir le public qui vient assister aux émissions, je peux le comprendre... D'ailleurs, moi même..... (sic!)...

Mais c'est bien là, que réside le problème, "savoir, jusqu'où on peut se permettre d'aller", ou pas... Ce que visiblement, le bonhomme en question, a carrement oublié.

Il y a quelques années, j'avais expliqué sur ce site, à quel point le phénomène d'inceste, était dix fois plus grave, que le phénomène de pédophilie.

 Pourquoi ?

 Parce qu'un enfant, qui est victime d'un pédophile,  extérieur à la cellule familiale, conserve dans son coeur, son père...

 Que l'enfant, s'en ouvre à lui ou pas, des lors, que ça n'est pas lui le coupable, le père conserve sa place de père protecteur, imperffections comprises....

 Si c'est lui le père, le prédateur sexuel, alors, l'enfant n'a plus de père, et ce de façon rigoureusement irreversible.

 D'ailleurs, tout père dénoncé, jugé, et reconnu coupable d'inceste, quelque soit le degré de gravité de l'acte, devrait d'office être déchu de l'autorité parentale.

 Pourquoi, j'ose, un tel parallèle ?

 Parce que selon ce même principe,  quand on est médecin, de façon infiniment plus grave qu'un prédateur lambda, les repercussions sur la victime, comme dans le cas de l'inceste, sont infiniment plus grave aussi.

 J'ai écrit un livre, il y a quelques années, qui s'appelle "addictions, prendre le mal à la racine"...Disponible, chez mon nouvel éditeur, à la fin du mois (nombre 7).

 Je repose mon propos, sur le fait que souffrant, le phénomène d'addictions est du à des causes multiples, mais surtout anciennes, et (ou), traumatiques, je ne jure que par le travaillé thérapeutique.....

 C'est à dire que nous avons affaire là, à la crème de ce que moi je promeus, la psychologie et la psychanalyse, (prof en faculté, je le rappelle)pour comprendre  pouquoi, on souffre, et que lui est accusé,  (70 imbéciles qui curieusement vont dans le même sens, c'est un peu beaucoup, non ?), et que c'est en ce sens, que personnellement, MOI, aussi, je me sens trahie.....

 Et que dire, des praticiens de l'hypnose, qui eux font correctement leur job, et qui se trouvent d'autre part, salis dans leur pratiques....

 Enfin, c'est assez hallucinant, cette histoire, non ?

 On utilise souvent l'expression, pour l'inceste, du loup qui est entré dans la bergerie... Quand il s'agit d'un psychanaliste, qui abuse de son pouvoir, ou d'un quelconque médecin, c'est carrement la meute qu'ils font entrer, alors oui c'est infiniment plus grave.

 Au sortir de mon sommeil, là, ce matin, j'y réfléchissais (oui, je suis lève tôt, c'est comme ça), je me posais des questions sur le bien fondé ou pas, d'embaucher, des médecins, comme chroniqueurs, quelles que soit l'émission dont il serait question.

 Je ne prétends pas, qu'ils n'ont rien à faire, sur un plateau télé....

 Mais j'observe, s'implement, que le risque n'existe que des lors qu'ils y sont invités, pour des raisons qui sont autres que leur profession première. Enfin, je me pose des questions, sur ce sujet.

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