Françoise Niel Aubin, artiste.

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Dans REUSSIR...

Parrainage, à tous les étages.

Par Le 21/08/2021

S’il est un discours, que je ne risque pas de délaisser, c’est bien celui là.

 Ce qui est terrible, quand on tiens une certitude, et qu’on la claironne, depuis environ quinze ans (et je ne vous mens pas),  c’est qu’on est toujours en quête de moyens, ou de médias, de formes, je dirai, qu’elle soit artistique, orale, écrite, argumentaire, ou que sais-je, pour faire passer son idée, que dis-je, vous l’imposer, comme une absolue certitude…

 Oui, je sais, on me dira que je suis arrogante, peut-être, assener ainsi, certaines certitudes, moi qui ai pourtant, « j’en suis certaine », le doute chevillé au corps », comme ça serait difficilement imaginable….

 Arrogante, « comme c’est mignon »… une chieuse, je suis une chieuse, une emmerdeuse, version XXL, et si je m’en amuse au moins autant que ça vous fait marrer, enfin, j’ose l’espérer, et que ça serait là le prix à payer, pour aider au fait de faire passer mes idées, ma foi, j’en prends mon parti….

 En somme le parrainage, c’est un peu comme les patates…

 En frites, en purée, en pommes vapeur, en chips, je vous le ferai à toutes les sauces, soyez en surs.

 J’ai écrit un livre, sur la parentalité,  qui est disponible, aux éditions Sydney Laurent.

  Dans cet ouvrage, j’ai précisément consacré plusieurs chapitres au parrainage, parce que d’une certaine façon, quiconque qui n’a pas d’enfant, quelles, qu’en aient été la ou les raisons, est parfaitement légitime, de vouloir malgré tout, veiller sur quelqu’un.

 Ca va sans dire, que si tel est le cas alors, que vous êtes parents,  c’est valable aussi, mais pour vous, ça semble logique, ce qui ne semble pas l’être, nécessairement dans l’autre cas.

 J’en vois certains, déjà, méfiants, qui vont penser, « mais enfin, s’ils n’ont pas d’enfants,  s’ils ne sont pas en couple, ha, mon dieu, mais quelle horreur »…

 Ben voyons….

 S’il suffisait d’avoir des enfants, et d’être en couple, pour être capable de bienveillance, et d’être bien intentionné, vis-à-vis de son prochain, je pense que ça se saurait….

 Certes, il y a aussi les tordu(e)s, qui existent, aussi qui le feraient, pour des raisons malveillantes.

 J’ai prévu cette hypothèse aussi, dans mon ouvrage, et pour cela, croiser la candidature, avec le fichier des délinquants sexuel ou de la criminalité…

 Ainsi, comme vous pouvez le voir, j’ai pensé à peu près à tout.

 Je pense notamment, au décrochage scolaire, et au milieu des étudiants dans les FAC.

 J’ai une filleule, à la FAC de mont saint Aignan, depuis le début de la première vague de covid.

 Ce système de parrainage, existe depuis longtemps dans les FACS, mais étaient destinées uniquement aux étudiants venant de l’étranger, pour cause de se trouvés déracinés et éloignés de leurs familles.

 Aujourd’hui, la donne est quelque peu différente, d’une part parce qu’une famille à des milliers de kilomètres, mais bien attentionnée via internet, n’est en fin de compte quelquefois pas si éloignée que ce là… Mais aussi, parce qu’à contrario, des familles ici sur le sol français, peuvent parfaitement être éloignées, affectivement de l’étudiant en question, ce dernier nécessitant alors, un encadrement affectif plus appuyé, qu’on ne l’aurait suspecté.

 Pour toutes ces raisons, les associations au sein des université qui proposent du parrainage, doivent le proposer à n’importe quel étudiant.

 Parrainer un étudiant, ça n’est pas en premier lieu, l’aspect financier dont il est question.

 Pour moi, c’est avant tout, un lien affectif qui se crée, et qui permet de voir sa vie modulée, par des visites, des sorties, et se soucier des difficultés de son ou sa protégée….

 Moi, pendant un certain temps, je passais lui prendre son linge, pour le lui laver, et lui sécher. Quelquefois, elle est venue manger, chez moi, le dimanche, et profiter du jardin. En même temps, c’était un pot de confiture, que j’avais fait la veille, ou je ne sais quoi, que j’avais cuisiné, avec lequel elle repartait.

 Elle m’avait cuisiné, dans sa chambre universitaire, un véritable akiété…

 Ça vous en bouche un coin, ça, non ?

 Et je l’ai même trainée au marché de Buchy, un lundi matin, et c’est moi qui vous dit qu’en affaire, elle ne s’en laisse pas « compter »…. (elle va rigoler, en lisant ces lignes).

 Je veux dire que si c’est l’argent, qui vous semble être l’essentiel, de ce que vous pouvez donner, à mon avis, vous gagneriez votre temps à simplement donner à une association, ce qui est bien utile aussi….

 Si par contre, vous avez envie de soutenir plus affectivement, en passant du temps,  c’est plus vers le parrainage qu’il faut vous tourner.

 Petite précision, cependant.

 Dans mon ouvrage sur la parentalité, quand je parle de parrainage, j’ai étudié cet aspect aussi sous d’autres angles, comme la différence de classe sociale, c’est une notion très importante en matière de parrainage, ainsi que la distance géographique, ce sont deux éclairages, d’une très grande importance que j’ai développé, et qui peuvent vous aider à y voir plus clair, dans la façon dont vous pouvez être solidaire, sans n’être comme certaines le craignent, à juste titre, qu’une simple carte bancaire…

 Je précise, que pour l’étranger, j’ai été marraine, aussi par l’association PLAN international, association avec laquelle j’envisage des que possible, d’avoir de nouveau un filleul ou une filleule.

https://www.plan-international.fr/?reserved_source=WMOGA&utm_source=EKKO&utm_medium=adwords&gclid=CjwKCAjwyIKJBhBPEiwAu7zll3cWCVKIM-sb0aXbLLHTeh_ElPE8cPc5qGDUBONr5GV7mt4qr_DBEhoCK9QQAvD_BwE

Pour le parrainage des étudiants, je crois que chaque FAC a son association. Peut être serait il plus judicieux, que ces associations soient affiliées à une fédération  qui les regroupe, pour l’échange d’expérience, dans un souci d’une grande efficacité.